Évaluation des risques pendant la pandémie COVID-19
Winter 2020
Le 13 novembre 2020, le gouvernement de l’Ontario a publié un cadre de réponse révisé de la COVID-19. Le cadre peut fournir des informations précieuses pour l’évaluation des risques d’un MTA afin de prendre des décisions sur l’occasion ou non de procéder à un traitement en personne. Les MTA ne devraient fournir un traitement en personne que lorsque les avantages attendus du traitement l’emportent sur les risques.
Santé publique Ontario (SPO) a élaboré Facteurs que les fournisseurs de soins de santé en milieu communautaire doivent prendre en compte concernant l’interprétation des données épidémiologiques locales afin d’aider les travailleurs de la santé à évaluer les risques en comprenant le risque de transmission de la COVID-19 et à déterminer si le traitement en personne doit être fourni ou différé.
Lorsqu’ils effectuent une évaluation des risques pour déterminer si un traitement en personne doit être fourni, les MTA doivent tenir compte de ce qui suit :
- La province a déterminé le niveau de risque de chaque bureau de santé publique en utilisant les indicateurs épidémiologiques décrits dans le Tableau 1 (page4). Les MTA doivent être conscients de la place de leur bureau de santé publique dans le cadre, car cela reflète l’analyse de la province du risque de transmission de la COVID-19.
- La question de savoir si les risques environnementaux dans le cadre de la pratique peuvent être contrôlés. Par exemple, maîtrisez-vous les mesures de prévention et de contrôle des infections (MPCI), existe-t-il un approvisionnement adéquat en équipements de protection individuelle (EPI)?
- Les résultats du dépistage prétraitement pour le client et le MTA.
- Si le client peut présenter un risque plus élevé de conséquences graves en raison d’une infection à la COVID-19.
- Les conséquences potentielles du report du traitement en personne, y compris les préjudices, les complications ou d’autres résultats négatifs pour les clients, ainsi que le besoin de ressources futures en soins de courte durée. Le tableau 2 (page 6) fournit un cadre pour l’utilisation d’une analyse fondée sur les préjudices pour décider quand il peut être préférable de fournir un service en personne et quand il peut être approprié de reporter.
Les MTA doivent tenir compte de tous les éléments ci-dessus lorsqu’ils effectuent une évaluation des risques afin de déterminer s’ils doivent fournir des soins en personne ou reporter le traitement.
Par exemple, un MTA travaillant dans un milieu de pratique qu’il ne contrôle pas (par exemple, prodiguant un traitement de massothérapie au domicile d’un client) dans une région que la province a jugée à risque plus élevé (par exemple, niveau rouge ou gris dans le cadre de réponse COVID-19) peut décider de différer le traitement d’un client lorsque le risque de préjudice pour le client, si le traitement est retardé, est léger ou faible (par exemple, un client qui demande un traitement pour une maladie chronique stable). Dans ces cas, le MTA peut déterminer que le risque de COVID-19 pour le client et le MTA est plus élevé que l’avantage de fournir un traitement en personne.
Sinon, dans la même situation, si le MTA décide qu’il existe un risque de préjudice aigu, grave ou imminent pour le client si le traitement est retardé (par exemple, un client qui demande un traitement pour une maladie chronique instable), le MTA peut déterminer qu’il est approprié de procéder au traitement car le bénéfice pour le client peut l’emporter sur le risque de transmission de la COVID-19. En cas de traitement, le MTA doit examiner si un EPI supplémentaire doit être utilisé.
Les MTA doivent rester conscients que le risque de transmission de la COVID-19 existe dans toute la province.
On s’attend à ce que les MTA fournissant un traitement en personne suivent les pratiques de prévention et de contrôle des infections à tout moment, dans tous les milieux de pratique. Les MTA doivent également suivre et se conformer aux Exigences opérationnelles liées à la COVID-19 :reprise du secteur de la santé du ministère de la Santé; tenir compte des principes de proportionnalité, de minimisation des préjudices causés aux patients/clients, d’équité et de réciprocité (tels que définis dans la Directive n° 2 du médecin hygiéniste en chef); et adhérer à Pandémie de COVID-19 – Conseils de pratique pour les massothérapeutes de l’Ordre des massothérapeutes de l’Ontario.